Comment vivre sans peur ?

Comment vivre sans peur ? Beaucoup d’entre nous se posent cette question et espèrent trouver une solution pour réussir à se débarrasser de cette émotion invalidante. Mais pour y arriver, il est nécessaire de comprendre le mécanisme qui se met en place et ce qu’est une peur afin de pouvoir s’en libérer.

Qu’est-ce que la peur ?

La peur est une émotion qui vient informer l’organisme d’un danger potentiel. C’est donc une émotion d’anticipation puisque le dit danger n’est qu’une éventualité, mais n’existe pas (ou pas encore). La peur est donc l’émotion du « et si cela arrivait… », du fait d’imaginer ce qui pourrait se produire, sans en avoir pourtant aucune assurance. Ainsi, la peur sert à nous avertir et, par conséquent, à prendre les mesures nécessaires à notre protection.

Le mécanisme de la peur

La peur est liée à notre instinct de survie. En effet, tout un mécanisme va se mettre en place lorsque notre organisme est soumis à un stress que notre cerveau perçoit comme dangereux pour nous. Alors, la dopamine faisant son effet, nous allons « réagir ». Notre corps va ressentir des modifications : respiration plus rapide, sueurs, augmentation du rythme cardiaque, « chair de poule », etc…

Mais parfois, l’effet inverse se produit. Certaines peurs peuvent en effet nous oppresser, voire nous paralyser. Ces peurs sont aussi susceptibles d’évoluer en terreurs voire en phobies.

De plus la peur peut être liée à beaucoup de paramètres différents tels que : la peur des autres, de l’inconnu, de l’avenir, de se tromper, de mourir, de vieillir, du rejet, d’être abandonné, etc….. Autant de raisons de s’inquiéter et de ne pas pouvoir vivre sereinement.

La peur peut être déclenchée par un évènement présent, mais également par le souvenir d’une peur passée, ou d’un évènement du passé traumatisant et qui a donc laissé des traces. La mémoire peut se réactiver, le corps aussi peut garder l’empreinte de la peur. Ce sont autant de cicatrices qu’il est difficile de faire disparaitre.

Les origines de la peur

La peur est une émotion ancestrale. Nos ancêtres craignaient de mourir à tout instant. Ils avaient peur des animaux, de la nuit, du froid, etc…. Ces peurs sont gravées quelques part dans notre cerveau reptilien.

Pour la plupart des psychanalystes, les peurs sont liées au processus de séparation et d’attachement entre la mère et le bébé. Ainsi, si l’enfant n’a pas reçu assez d’attention et protection, il sera plus enclin à ressentir des peurs parfois irraisonnées. De la même façon, une mère trop protectrice empêchera l’enfant de trouver ses propres mécanismes de défense et de réaction vis-à-vis de ses peurs. D’ailleurs, les enfants se construisent en ayant de petites peurs… Le défi est là : trouver ses propres outils et mécanismes pour réussir à surmonter ses peurs et grandir.

Les conditionnements familiaux et sociétaux apportent eux aussi leur lot de peurs. Si mes parents ont peur de prendre l’avion, que j’ai grandi avec cette peur autour de moi, il y a fort à parier que j’aurai moi-même peur de monter dans un avion. Il en est de même à un niveau plus « global » : si j’entends dire durant des années qu’un pays est très dangereux, que les touristes n’y sont pas les bienvenus, que torture et emprisonnement sont la norme, je n’aurai certainement pas envie d’aller m’y promener. Mais dans ces deux cas, ai-je vérifié par moi-même ? Ces peurs m’appartiennent-elles réellement ? Pas sûr…

De plus, nos cellules gardent en mémoire les héritages du passé, les peurs en faisant partie. Que ce soit nos ancêtres, notre lignée familiale ou les vies que nous avons vécues précédemment, toutes ces peurs sont là, quelque part à l’intérieur de nous et peuvent se réactiver, comme autant de souvenirs désagréables face à un danger potentiel.

Comment vivre sans peur ?

Mais alors, comment vivre sans peur ? Comment réussir à se libérer de ses fardeaux parfois bien trop lourds à porter ?

Il est important de comprendre que ce sont nos pensées qui conditionnent nos peurs. Nos pensées étant elles-mêmes liées à notre mémoire, donc à notre passé. Il y a donc là un premier « axe » pour dépasser nos peurs : transformer nos pensées. Pour y arriver, il est intéressant de noter que corps et esprits sont interdépendants : ainsi la relaxation musculaire favorisera la détente mentale et inversement. En effet, lorsque notre corps est détendu et que notre respiration est calme, il est plus rare de ressentir de la peur. De la même façon, lorsque notre esprit est « occupé » nous serons moins enclins à être « déconcentrés » par une peur. Ainsi, réussir à avoir des pensées le plus positives et le plus souvent possible favorisera l’éloignement des peurs. Dans ce cadre, relaxation et visualisation seront des outils très utiles.

Quid des peurs héritées ?

Mais en ce qui concerne les peurs « héritées », il est bien souvent nécessaire d’aller plus loin dans ce processus de guérison. En effet, parfois ces peurs nous sont inconscientes. Nous ne voyons que nos réactions, sans comprendre réellement leurs origines. Prenons un exemple : un de vos ancêtres a été tué dans son sommeil. Ou vous avez été tué dans votre sommeil dans une de vos vies antérieures. Alors, il est possible que cette mémoire se transforme en peur pour vous de dormir car dormir représente un « danger de mort ». Pourtant vous n’en aurez pas conscience…

Dans ces cas, l’hypnose régressive peut aider à retrouver ces « mémoires » afin d’en prendre conscience. Un énergéticien peut également avoir accès à ces informations et vous aider à les transmuter, à vous en libérer. (Si besoin, regardez ici).

Vivre sans peur est un vrai cadeau, un réel bonheur. Ne plus se sentir empêché d’avancer, d’entreprendre, ne plus craindre que toutes sortes de choses arrivent et ne plus être paralysé. Alors, je ne peux que vous encourager à regarder de plus près vos peurs afin de vous en libérer !